Pierre Bridonneau

Pierre Bridonneau
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Biographie
Naissance
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SaumurVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 90 ans)
NantesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Pierre Marie Abel BridonneauVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Historien, résistantVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Lieu de détention
BuchenwaldVoir et modifier les données sur Wikidata

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Pierre Bridonneau est un historien et essayiste français, né le [1] à Saumur et mort le [2] à Nantes.

Il enseigna à l'université de Nantes jusqu'en 1984[3].

Biographie

Il a fait partie du corps franc Pommiès durant la Deuxième Guerre mondiale. Arrêté en 1943 par la Gestapo, il a été déporté à Buchenwald, puis à Harzungen et Bergen-Belsen. Il fut rapatrié en 1945 et dut passer trois ans à l'hôpital[4].

En tant qu’ancien déporté, il fut sollicité par l’« affaire Henri Roques » en 1986 dont il étudia la thèse qui remettait en cause le génocide juif et dont la soutenance se faisait avec la complicité d’un jury favorable à ses propos.

En , il témoigne pour le journal Libération lors du procès en diffamation que Roques lui avait intenté[5]. Après quelques années, il publie un ouvrage intitulé Oui, il faut parler des négationnistes (Paris, Éditions du Cerf, 1997) où il analyse les stratégies de dévoiement de l’histoire notamment chez Roques, Robert Faurisson ou Roger Garaudy.

Publications

  • L'Odeur et la peur. Des camps de concentration à Amnesty, Paris, Éditions du Cerf, « Pour quoi je vis », 1984. (ISBN 2-204-02148-2)
  • Oui, il faut parler des négationnistes : Roques, Faurisson, Garaudy et les autres, Paris, Éditions du Cerf, « L'histoire à vif », 1997. (ISBN 2-204-05600-6)
  • Une Jeunesse Française, Nouvelle Firmin Didot

Notes et références

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. [1]
  3. Introduction de son étude sur le témoignage de Kurt Gerstein et l'usage qu'en fait Henri Roques.
  4. Informations biographiques sur le site des Éditions du Cerf
  5. Résumé de Oui, il faut parler des négationnistes sur le site des Éditions du Cerf

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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  • Oui, il faut parler des négationnistes, sur anti-rev.org


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