Patrick Sessler

Patrick Sessler
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Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (66 ans)
Watermael-BoitsfortVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
belgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
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Parti politique
Vlaams BelangVoir et modifier les données sur Wikidata

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Patrick Sessler (Watermael-Boitsfort, -) est un ancien député bruxellois et conseiller communal du Front National belge. Il a également été Secrétaire général et Vice-président de ce parti.

Biographie

Patrick Sessler (à droite) en compagnie de Jean-Marie Le Pen en 2008 au Parlement européen.

Patrick Sessler est né en 1958 dans une famille bruxelloise de commerçants.

Membre du Front de la Jeunesse dès le début des années 80, Patrick Sessler milite au sein de la branche politique de cette organisation, le Parti des Forces Nouvelles.

Après avoir travaillé pour l'armée belge comme MOC (main-d’œuvre civile) à Siegen en Allemagne,[réf. nécessaire] en 1989, Patrick Sessler se fait remarquer par la tenue d'un stand à la Foire du livre de Bruxelles, intitulé «Libertés 89», où se trouvaient en vente toute une série d’ouvrages révisionnistes[1].

C’est également en 1989 que Patrick Sessler adhère au Front National.

Élu une première fois comme conseiller communal sous cette étiquette à Schaerbeek en 1994, le groupe FN se disloque moins d'un mois après les élections, et Patrick Sessler y siège dès lors comme indépendant[2]

En 1997, il rejoint celui qu'il déclare être un de ses modèles en politique, Filip De Man, du parti nationaliste flamand d'extrême droite Vlaams Blok. De Man dirigeait alors la précampagne et la campagne pour les élections régionales de 1999, qui aboutira à l'élection de Johan Demol[3].

En septembre 1999, Sessler est nommé secrétaire du Vlaams Blok pour Bruxelles et organise le travail politique de cette formation. En 2001, il est élu comme conseiller communal de Schaerbeek[4] sur la liste Demol. Il démissionnera le 21 décembre 2005[5]

En 2004, il quitte le Vlaams Blok, mettant en cause les objectifs ultra-flamingants de Johan Demol, et revient au Front National[6].

En 2005, il est mis en cause dans une émission de RTBF, « L’arrière cuisine du Front National », qui met en avant son admiration pour Léon Degrelle[7].

En 2007, le président du Front National, Daniel Féret, est assigné en Justice par les députés du Front National, membres du bureau politique ou ancien membres de son parti, pour confusion de patrimoine et abus à des fins privées de la dotation publique de son parti. Féret est également inculpé, ainsi que sa compagne et député bruxellois Audrey Rorive, du chef de faux et usage de faux, faux dans la comptabilité, infraction au code des sociétés, abus de confiance, abus de biens sociaux, infraction au code des impôts, organisation d'insolvabilité et infraction à la loi relative aux faillites, dans le cadre de l'enquête judiciaire relative à la gestion du parti et à son association de financement (AFFN)[8].

En septembre 2007, quand Michel Delacroix devient président « faisant fonction » du Front National, Patrick Sessler en est nommé Secrétaire général[9].

Il a prêté serment en tant que député bruxellois Front National le 18 janvier 2008, à la suite du décès de Guy Hance.

Il s'est représenté sur les listes du Front National, en première place, lors des élections régionales du 7 juin 2009, mais n'a pas été réélu, son parti n'atteignant pas le seuil électoral de 5 %.

À la suite de cet échec, il a démissionné de toutes ses fonctions au sein du FN et s'est retiré de la politique jusqu'à la mi-2012.

Il s'est présenté aux élections communales d'octobre de cette année sur les listes du Vlaams Belang, dont il a rejoint l'équipe bruxelloise, dans sa commune de Schaerbeek[10].

Inculpés en octobre 2009 pour diverses infractions à la législation sur le travail[11], Patrick Sessler et Charles Petitjean sont renvoyés devant le tribunal correctionnel qui les blanchit de ces accusations en mars 2011[12].

En mai 2014 il se présente aux élections législatives sur la liste que le Vlaams Belang présente à Bruxelles pour l'élection de la Chambre des Représentants[13].

En 2018, il est tête de liste pour le Vlaams Belang à Schaerbeek pour les élections communales.

En 2018 également paraît la version française traduite du néerlandais par Patrick Sessler du livre du Président du Vlaams Belang Tom Van Grieken, "L'Avenir Entre Nos Mains", sous titré "Révolte contre les élites".

En 2019 il est candidat en tête de liste dans le Hainaut pour le Vlaams Belang qui se présente dans toutes les provinces wallonnes pour la Chambre des représentants exclusivement.

Liens externes

  • (fr) Site personnel de Patrick Sessler

Références

  1. Olivier Mathieu le qualifiera de « stand révisionniste », appellation récusée par Sessler. Voir Polémique à l'extrême droite - Plaintes et contre-plaintes dans le sillage révisionniste, Le Soir du
  2. Remous autour du FN dans les conseils, Le Soir du
  3. Chronologie de l' affaire Demol sur le site ResistanceS.be
  4. Schaerbeek - Résultat des élections
  5. Ordre du jour du conseil communal de Schaerbeek du 21 décembre 2005
  6. Politique - Des Blokkers bruxellois désertent le parti flamingant Le Blok « bouffeur de francophones », Le Soir du
  7. Emission Actuel du 12 janvier 2005 – Reportage « L’arrière cuisine du Front National » - Droits de réponse – Jugements du 1er septembre 2005
  8. Daniel Féret, le président du FN, à nouveau inculpé, Le Soir du
  9. Feret annonce une plainte contre Delacroix, La Libre Belgique du
  10. Elections communales 2012, liste Vlaams Belang pour la commune de Schaerbeek
  11. Deux dirigeants du FN inculpés, Le Soir,
  12. L'ex-député FN Charles Petitjean acquitté, L'Avenir,
  13. Un ex-député FN sur la 2e place de la liste Vlaams Belang pour la Chambre à Bruxelles , L'Avenir,
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