Nicolas Gautier

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Nicolas Gautier
Biographie
Naissance
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Décès
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Saint-MaloVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
canadienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Second capitaineVoir et modifier les données sur Wikidata

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Nicolas Gautier (-) était un marin, administrateur de port et officier de milice acadien.

Biographie

Nicolas Gautier naît le à Annapolis Royal, en Nouvelle-Écosse[1]. Son père est le pilote Joseph-Nicolas Gautier dit Bellair et sa mère est Marie Allain[1]. Il est le troisième fils de la famille[1]. Il a deux frères aînés, Joseph et Pierre, un frère cadet, Jean-Baptiste, ainsi que plusieurs sœurs, dont Marie[1].

Lorsque la guerre de Succession d'Autriche éclate en 1744, Joseph-Nicolas Gautier et ses deux fils aînés prennent le parti français contre les Britanniques[1]. Joseph-Nicolas est mis hors-la-loi et ses biens sont détruits, le forçant à déménager en 1748 avec sa femme et ses enfants à l'île Saint-Jean, l'actuelle Île-du-Prince-Édouard[1].

Joseph-Nicolas enseigne le pilotage à ses fils Pierre et Nicolas[1]. En 1751, Nicolas est embauché par Claude-Élisabeth Denys de Bonaventure, le commandant de l'île Saint-Jean, pour des missions de reconnaissance et de transport de réfugiés acadiens[1]. Il est ensuite second capitaine de port, à Port-la-Joye, de 1752 à 1756[1]. Il occupe par la suite le poste de capitaine de corvette[1]. Les Britanniques assiègent la forteresse de Louisbourg en 1758 et Nicolas utilise sa corvette afin de maintenir la communication entre l'île Saint-Jean, la forteresse et Port-Toulouse[1]. La capitulation de Louisbourg, signée le , prévoit la cession de l'île Saint-Jean[1]. Nicolas Gautier s'enfuit alors avec sa famille vers le continent et rejoint son frère Pierre à la rivière Ristigouche; son beau-frère Jean-François Bourdon de Dombourg y commande des troupes de la Marine[1].

Il devient aide-major dans la milice[1]. Après la capitulation de Montréal, le , les troupes de la Marine sont évacuées en France mais Nicolas décide de rester à la Ristigouche. Il est capturé avec son frère Jean-Baptiste en octobre 1761, lors du raid de Roderick MacKenzie et emprisonné à Halifax[1].

C'est à Halifax que Nicolas Gautier épouse Anne Leblanc, fille de Joseph Leblanc dit le Maigre[1]. Le couple a au moins six enfants[1]. La famille Gautier rejoint Pierre à Saint-Pierre-et-Miquelon en 1766[1]. L'île étant devenue surpeuplée, Pierre déménage à l'île de Gorée, au Sénégal, où il devient capitaine du port[1]. Nicolas reste à Saint-Pierre-et-Miquelon et devient pêcheur et pilote côtier[1]. Durant la révolution américaine, la France déclare la guerre à la Grande-Bretagne[1]. C'est ainsi que Saint-Pierre-et-Miquelon est envahie par les Britanniques le et que la population est déportée en France[1]. L'île est rétrocédée à la France en 1783 et Nicolas y revient, avec le poste de lieutenant du port à Miquelon[1]. Il occupe durant plusieurs années le poste de capitaine de port avant d'en obtenir le titre officiel en 1792[1]. Les Britanniques assiègent une autre fois Saint-Pierre-et-Miquelon le et la population est une fois de plus déportée en France[1]. Nicolas devient alors pilote à Saint-Malo[1]. Il meurt dans cette ville le [1].

Notes et références

Notes

Références

  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z et aa Andrew C. Rodger, « Gautier, Nicolas », sur Dictionnaire biographique du Canada en ligne, Université de Toronto/Université Laval, (consulté le ).

Voir aussi

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