Mohamed Diouri

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Mohamed Diouri
Biographie
Naissance
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FèsVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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Nationalité
marocaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Politologue, homme politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Abdelmoumen DiouriVoir et modifier les données sur Wikidata

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Hajj[1] Mohamed Diouri[2] (1895, Fès-1953, ?) est un nationaliste marocain qui fut notamment l'un des signataires du Manifeste de l'indépendance du .

Biographie

Vie familiale

Mohamed Diouri est le père de Moumen Diouri.

Parcours

Mohamed Diouri naît en 1895 à Fès, dix-sept ans avant le début du protectorat français au Maroc ; ville qu'il quittera pour s'installer à Kénitra[1]. Dans sa ville d'adoption, il exerce en premier lieu comme négociant, puis s'adonne à des activités anticolonialistes[1].

Décès

Mohamed Diouri décède en 1953[1] — donc sans connaître l'indépendance retrouvée du Maroc depuis le milieu du XXe siècle, pour laquelle il s'était battu — par suite des tortures subies lors de sa seconde incarcération[3]. Après l'Indépendance, son nom est donné au boulevard menant à la prison d'Aïn Ali Moumen[3], située à 8 km de Settat[4], dans laquelle il avait connu sa première détention peu avant la naissance de son fils Moumen en 1938[3].

Une fois la colonisation française passée, son fils Moumen deviendra finalement, de fil en aiguille, l'un des plus grands opposants au roi Hassan II (qui décédera treize ans avant lui, en 1999), revendiquant même au prix fort une république pour son pays, inscrit depuis des siècles dans un cadre monarchique.

Notes et références

  1. a b c et d Hachim 2012
  2. « Mohamed » a pour variante « Mohammed » ; et « Diouri » « Dioury » (cf. Hachim 2012)
  3. a b et c Marguerite Rollinde, Le Mouvement marocain des droits de l'Homme : Entre consensus national et engagement citoyen, Paris, Karthala, , 506 p. (ISBN 978-2-84586-209-8, lire en ligne), p. 117
    L'auteur est une « politologue spécialiste du Maghreb. » Cf. « Marguerite Rollinde », sur Bibliomonde, Paris (consulté le )
  4. Jamal Eddine Herradi, « Settat : Le ministre de la Justice au pénitencier Aït Ali Moumen », L'Économiste, Casablanca, no 2138,‎ (lire en ligne)

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Charles-André Julien :
    • L'Afrique du Nord en marche : Algérie-Tunisie-Maroc, 1880-1952 (préf. Annie Rey-Goldzeiguer (présidente de l'Institut Charles-André Julien)), Paris, Omnibus, (réimpr. 2002 de l'édition revue et augmentée de 1971) (1re éd. 1952), 499 p. (ISBN 978-2-258-05863-7 et 2-258-05863-5), p. 135, 136, 141 et 152
    • Le Maroc face aux impérialismes : 1415-1956, Jaguar, (réimpr. 2011) (1re éd. 1978), 549 p. (ISBN 978-2-86950-421-9), p. 171, 186 et 260
  • Michel Abitbol, Histoire du Maroc, Paris, Perrin, , 673 p. (ISBN 978-9954-0-3859-8 et 9954-0-3859-0), p. 453 et 499
  • Bernard Lugan, Histoire du Maroc : Des origines à nos jours, Paris, Ellipses, , 403 p. (ISBN 978-2-7298-6352-4), p. 295 et 328
  • Mouna Hachim, « Dioury », dans Dictionnaire des noms de famille du Maroc (réimpr. 2012) (1re éd. 2007) [détail des éditions], p. 210 Document utilisé pour la rédaction de l’article
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