Michel Étienne Descourtilz ( à Boiste[1] près de Pithiviers - à Paris[2]) était un médecin français, botaniste et historiographe de la Révolution haïtienne. Il était le père de l'illustrateur Jean-Théodore Descourtilz, avec qui il a parfois collaboré[3].
En 1799, après avoir terminé ses études de médecine, il a voyagé à Charleston, Caroline du Sud et à Santiago de Cuba, avant d'arriver en Haïti le [4]. Bien qu'en possession d'un passeport de Toussaint Louverture et malgré son rôle de médecin au sein des forces de Jean-Jacques Dessalines, il était constamment en danger[5]. Ses collections de plantes venaient pour la plupart d'une zone située de Port-au-Prince au Cap-Haïtien et le long de la rivière Artibonite. Ses collections d'histoire naturelle et de nombreux dessins ont été détruits au cours de la révolution[réf. nécessaire]. En 1803, il est retourné en France où il a travaillé comme médecin dans un hôpital à Beaumont et a présidé la Société linnéenne à Paris.
En tant que taxinomiste, il circonscrit le genre Nauchea (famille des Fabaceae)[6].
Bibliographie
Flore pittoresque et médicale des Antilles, ou Histoire naturelle des plantes usuelles des colonies françaises, anglaises, espagnoles et portugaises ; par M. E. Descourtilz. Peinte par J. Th. Descourtilz, vol. 1-8.
Bananier. extrait de l'ouvrage Flore médicale des Antilles, ou traité des plantes usuelles des colonies françaises, anglaises, espagnoles et portugaises. Tome premierMichel Étienne Descourtilz, Flore pittoresque et médicale des Antilles ou histoire naturelle des plantes usuelles des colonies françaises, anglaises, espagnoles et portugaises, vol. 1-8, Paris, Rousselon, (lire en ligne).
Voyages d'un naturaliste, et ses observations faites sur les trois règnes de la nature, dans plusieurs ports de mer français, en Espagne, au continent de l'Amérique Septentrionale, à Saint Yago de Cuba, vol. 1-3.
De l'impuissance et de la stérilité, : ou Recherches sur l'anaphrodisie distinguée de l'agénésie; ouvrage destiné aux personnes mariées qui ne peuvent avoir d'enfans, Paris : chez Masson & Yonet, 1831, (tome 1 & tome 2)
Descourtilz, Michel Étienne, 2021. Flore médicale des Antilles. Nouvelle édition établie par César Delnatte, ethnobotaniste. (Collection de la Fondation Clément). Bordeaux, Hervé Chopin. 245 p. 100 planches reproduites.
Sources et références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Michel Étienne Descourtilz » (voir la liste des auteurs).
↑Le nom du village de Boiste apparait dans la bibliographie produite de son vivant ; c'est probablement Boësses (Gâtinais), où la famille avait un château, d'après Cousseau et Kiener, 2019.
Biographie en français, avec une bibliographie à partir du Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales
Cousseau, Vincent et Kiener, Michel C., 2019. Le projet de Lycée colonial du naturaliste Descourtilz à Saint-Domingue en 1802. La Révolution française, 16. (1801-1840 – Haïti, entre Indépendance et Restauration). Openedition ; doi : 10.4000/lrf.2970
Joseph-Marie Quérard, La France littéraire ou Dictionnaire bibliographique des savants, historiens et gens de lettres de la France, ainsi que des littérateurs étrangers qui ont écrit en français, plus particulièrement pendant les XVIIIe et XIXe siècles, tome 2, Paris : chez Firmin Didot, 1828, p. 501 ([1])
(de) : Adolph Carl Peter Callisen, Medicinisches schriftsteller-lexicon der jetzt lebenden aerzte, wundärzte, geburtshelfer, apotheker, und naturforscher aller gebildeten völker, 5ste Band (Dari-Eh), Copenhagen, 1830, Seite 117, Nr 361 ([2])
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