May Miller

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Miller.

Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avec Lilian May Miller.

May Miller
Portrait de May Miller par Bukhtawar Malik.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
WashingtonVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 96 ans)
WashingtonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
américaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Dunbar High School (en)
Université HowardVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Écrivaine, poétesse, dramaturgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Kelly Miller (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement
Renaissance de HarlemVoir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Stuart A. Rose Manuscript, Archives, and Rare Book Library (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

May Miller est une poétesse, dramaturge et enseignante américaine, née le et morte le . May Miller qui est Afro-Américaine, devient la dramaturge féminine la plus publiée de la Renaissance de Harlem. Durant sa carrière d'écrivaine elle publie sept ouvrages de poésie.

Biographie

Jeunesse

May Miller naît le à Washington (district de Columbia)[2]. Elle est la fille de Kelly Miller (en) et d'Anna May Miller, qui ont cinq enfants. Son père, Kelly Miller, est le professeur et fondateur du département de sociologie de l'université Howard, à Washington. Sa maison, située sur le campus de l'université Howard, est un lieu de rencontre pour les intellectuels et artistes noirs tels que W. E. B. Du Bois, Booker T. Washington et Langston Hughes[3].

May Miller est diplômée de l'université Howard, en 1920, et elle devient auteure de pièces de théâtre et poétesse[4]. Elle remporte un prix pour sa pièce Within the Shadow (1920) puis The Bog Guide (1925). La pièce primée, qui se classe troisième au concours du magazine Opportunity: A Journal of Negro Life, lu principalement par des Afro-Américains, contribue à l'ancrer dans la scène culturelle noire et la Renaissance de Harlem. Elle écrit des pièces historiques dans les années 1930 et enseigne l'anglais dans un lycée de Baltimore pendant 20 ans[3]. May Miller est membre active du S Street Salon animé par Georgia Douglas Johnson (en). Le S Street Salon est la maison de Johnson, située au 1461 S Street NW à Washington, et elle y organise une réunion pour les artistes et écrivains noirs tous les samedis pendant quarante ans[3], également connue sous le nom de Saturday Salon[5].

Carrière

May Miller commence à écrire de la poésie dès son plus jeune âge, s'achetant une paire de boucles d'oreilles avec ses premiers gains[3]. Pendant qu'elle fréquente la Dunbar High School (en), elle étudie auprès des écrivains Mary P. Burrill (en) et Angelina Weld Grimké[3]. Elle commence à fréquenter l'université Howard à l'âge de 16 ans, en 1916. Pendant ses études, May Miller s'intéresse à la promotion et à la représentation de pièces écrites par des écrivains afro-américains[6]. Elle obtient son diplôme en 1920, et remporte plus tard un prix pour sa pièce Within the Shadows[4].

L'entrée de May Miller sur la scène culturelle de la Renaissance de Harlem commence avec la publication de sa pièce The Bog Guide, en 1925. Son œuvre obtient la troisième place dans la catégorie des pièces de théâtre lors du concours du prix littéraire du magazine Opportunity en 1925[7]. May Miller cherche à travers son écriture à dépeindre les Noirs avec un niveau de respect et de dignité qui avait été absent du théâtre. Inspirée par le travail des Chicago Imagists (en) et d'Archibald MacLeish, May Miller se tourne vers la poésie dans les années 1940[8].

May Miller a fait des études supérieures en poésie et en théâtre à l'American University et à l'université Columbia, puis a enseigné pendant vingt ans l'anglais et le discours au lycée Frederick Douglass, à Baltimore, dans le Maryland. Elle était motivée pour raconter l'histoire et les héros noirs aux enfants de sa classe et a beaucoup écrit elle-même dans ce but[9]. Elle a également donné des conférences au Monmouth College (en), à l'université du Wisconsin à Milwaukee et à la Phillips Exeter Academy[10]. Ses pièces comprennent des drames historiques sur Sojourner Truth et Harriet Tubman. Elle a également écrit des pièces dans les genres féministes, folkloriques et raffinés[11].

Dans les années 1970, elle a lu publiquement ses poèmes lors de plusieurs célébrations très médiatisées, dont l'investiture du président Jimmy Carter en 1977[6].

Publications

Poésie
  • Into the Clearing (1959).
  • Poems (1962).
  • Lyrics of Three Women (1964).
  • Not That Far (1973).
  • The Clearing and Beyond (1974).
  • Dust of Uncertain Journey (1975).
  • Halfway to the Sun (1981).
  • The Ransomed Wait (1983).
  • Collected Poems (1989).
Théâtre
  • The Bog Guide (1925).
  • Scratches (1929).
  • Stragglers in the Dust (1930).
  • Nails and Thorns (1933).

Notes et références

Notes

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « May Miller » (voir la liste des auteurs).

Références

  1. « http://pid.emory.edu/ark:/25593/8znwr »
  2. (en) « May Miller », sur le site britannica.com (consulté le ).
  3. a b c d et e (en) « Myra Sklarew on MAY MILLER », sur le site washingtonart.com (consulté le ).
  4. a et b (en) « May Miller, Playwright, and Poet born », sur le site aaregistry.org (consulté le ).
  5. (en) Brenda Murphy, The Cambridge companion to American women playwrights, Cambridge, (ISBN 0521571847, OCLC 39523388).
  6. a et b (en) Yolanda Williams Page, Encyclopedia of African American women writers, Westport, Greenwood Press, (ISBN 978-0-3133-3429-0, lire en ligne).
  7. (en) « Black Renaissance in D.C. Timeline - 1925 », sur le site dclibrarylabs (consulté le ).
  8. (en) « May Miller Biography », sur le site bookrags.com (consulté le ).
  9. (en) Venetria K. Patton et Maureen Honey, Double-take : A Revisionist Harlem Renaissance Anthology, Rutgers University Press, , 619 p. (ISBN 978-0-8135-2930-1, lire en ligne).
  10. (en) Edwin Wilson, Living theatre, New York, (ISBN 0-07-256257-9, lire en ligne).
  11. (en) Elizabeth Brown-Guillory, Their place on the stage : Black women playwrights in America, , 192 p. (ISBN 978-0-3132-5985-2, lire en ligne).

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • May Miller, sur Wikimedia Commons

  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Britannica
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • LCCN
    • WorldCat
  • icône décorative Portail de la poésie
  • icône décorative Portail des États-Unis