Maljournalisme

« Maljournalisme » (ou « journalisme poubelle », etc.) est un néologisme créé pour désigner des pratiques journalistiques manipulatoires, donnant une allure spectaculaire à des faits banals (sensationnalisme), exagérant des menaces et des faits, et en diminuant d'autres en fonction des pressions que subit le journaliste. Ces pressions peuvent être pécuniaires (besoin de vendre, donc besoin d'articles spectaculaires), politiques (en fonction du bord politique du journaliste ou des employeurs), ou corporatistes (certains ouvrages dénonçant ces pratiques seraient boycottés par les critiques[1]).

« Maljournalisme » peut aussi désigner une pratique incompétente du journalisme – manque de sources, déformations, inexactitudes, etc. Le terme est notamment employé en ce sens dans le livre Bévues de presse[2], de Jean-Pierre Tailleur (éditions du Félin, 2002).

Filmographie

  • 2012 : Les Nouveaux Chiens de garde (au sujet de l'information économique).

Bibliographie

  • Yves Agnès, Le Grand Bazar de l'info : pour en finir avec le maljournalisme, Paris : Michalon, 2005. (ISBN 978-2-84186-288-7)
  • Jean-Pierre Tailleur, Maljournalisme à la française : autopsie d'un boycott médiatique et voyage dans l'édition, Cordes-sur-Ciel : Rafael de Surtis, 2004. (ISBN 978-2-84672-036-6)
  • Serge Halimi, Les Nouveaux Chiens de garde, 1997.
  • François Ruffin, Les Petits Soldats du journalisme[3], 2003 (ISBN 978-2912485496)

Notes et références

  1. Un essai boycotté, par l'auteur de Bévues de presse
  2. Bévues de presse, site du livre
  3. Les Petits Soldats du journalisme de François Ruffin (présentation par l’auteur) Acrimed 2003

Annexes

Voir aussi

Lien externe

  • AQIT (Association pour la Qualité de l'InformaTion)
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