Magdeleine Hue

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Magdeleine Hue
Biographie
Naissance
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BernayVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 61 ans)
BihorelVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Bois-Guillaume (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
PeintreVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maître
Philippe ZacharieVoir et modifier les données sur Wikidata

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Magdeleine Hue ( à Bernay - à Bihorel, inhumée à Bois-Guillaume) est l'une des rares femmes peintres de l'École de Rouen.

Biographie

Magdeleine Hue naît dans la rue Thiers à Bernay où son père, Ernest Édouard Hue, est marchand de nouveautés. Après de « bonnes études », ce n'est qu'en 1907 - car les règles de convenance commandent qu'elle ait atteint l'âge de 25 ans - qu'elle entre à l'École régionale des beaux-arts de Rouen comme elle en exprimait le désir dès 1898. Elle y est élève de Philippe Zacharie[1].

Elle demeure au no 26bis rue Victor-Hugo à Rouen dans les années 1930.

Elle peint des fleurs, les quais de Rouen, l'île Lacroix, les environs de Rouen et les côtes de Normandie[2].

Dans l'entre-deux-guerres, elle expose aux expositions annuelles de la Société des artistes rouennais et à la galerie Legrip à Rouen.

Expositions

Expositions personnelles

  • Galerie Legrip, Rouen, 1920, mars 1922, mars 1923, 1925[1].
  • Galerie Prigent, Rouen, 1944[1].
  • Galerie Katia Granoff, Honfleur, mars-avril 1989.
  • Magdeleine Hue - Rétrospective-hommage, abbatiale de Bernay, - [3].

Expositions collectives

  • Pour nos soldats, pour nos artistes, musée des Beaux-Arts de Rouen, décembre 1915[1].
  • Salon des artistes rouennais, Rouen, 1920, 1922, 1925, 1939, octobre 1941[1].
  • Salon d'automne, Paris, 1922, janvier 1925[1].
  • Salon des Normands de Paris, Galerie Simonson, 19 rue Caumartin, Paris, janvier 1925[4].
  • Marcel Couchaux, Narcisse Guilbert, Narcisse Hénocque, Magdeleine Hue, Robert Antoine Pinchon, Galerie d'art du Bûcher, Rouen, 1934[1]
  • Salon d'été, Galerie moderne, Rouen, août 1925[1].
  • Les peintres impressionnistes et post-impressionnistes de l'École de Rouen, atelier Grognard, Rueil-Malmaison, janvier-avril 2011[5].
  • Les petits maîtres et la Seine-Maritime, 1850-1950, jardin des sculptures, château de Bois-Guilbert, juillet-novembre 2020[6].
  • Femmes rouennaises inspirantes, ville de Rouen, 2022[7].

Réception critique

  • « Elle peignit avec une belle ardeur artistique des fleurs, les quais de l'île Lacroix, les environs de Rouen et les côtes de Normandie. » - Simone R. Étienne[8]
  • « Magdeleine Hue a peint durant 25 ans environ. D'un tempérament fougueux, très spontanée, Magdeleine Hue s'est employée à traduire très librement - sans grand souci du dessin - ses riches qualités de vision et de coloriste. Son œuvre comporte principalement des natures mortes, - surtout des fleurs - des paysages de Rouen : clos Saint-Marc, place Saint-Vivien, pré aux loups, cathédrale ; des environs : Caudebec, Croisset, Bernay. Pas de portraits. » - François Lespinasse[1]
  • « Proche de Robert Antoine Pinchon, elle expose avec lui et les autres peintres de l'école normande des natures mortes, des fleurs et des paysages des abords de Rouen. L'attachement à certaines conventions de la tradition voisinechez cette coloriste avec les marques d'une sensibilité incontestable. » - Gérald Schurr[9]
  • « Sincèrement, c'est un peintre ! Une femme ! Une vraie singularité ! Mais rattachée à une communauté d'artistes. Elle n'est pas la servile copie de Pinchon. C'est une coloriste à la palette flamboyante ! Et son parcours de femme libre n'est pas si courant pour l'époque ! » - Delphine Campagnolle, directrice du musée des Beaux-Arts de Bernay[3]
Plaque commémorative en hommage à Magdeleine Hue
Plaque commémorative en hommage à Magdeleine Hue

Hommages

  • Une place de Bernay et une rue du Mesnil-Esnard portent le nom de Magdeleine Hue.
  • Une plaque commémorative est posée pour lui rendre hommage le 19 novembre 2022 au 26 bis rue Victor-Hugo par la mairie de Rouen[10].

Collections publiques

Notes et références

  1. a b c d e f g h et i François Lespinasse (préface de François Bergot), L'École de Rouen, Fernandez Frères, éditions d'art, 1980, pp. 110-113.
  2. Simone R. Étienne, « Les impressionnistes et la Normandie », Études normandes, no 68,‎ , p. 253-284 (lire en ligne, consulté le ).
  3. a et b Pierre Buychaut, « Interview de Delphine Campagnolle », Les Amis de l'École de Rouen, 21 juin 2012
  4. Loïc Vadelorgue, Rouen sous la IIIe République - Politiques et pratiques culturelles, Presses universitaires de Rennes, 2005, p. 207.
  5. Atelier Grognard, Les peintres impressionnistes et post-impressionnistes de l'École de Rouen, présentation de l'exposition, 2011
  6. Château de Bois-Guilbert, Les petits maîtres et la Seine-Maritime, présentation de l'exposition, 2020
  7. Aurélie Daniel, Femmes rouennaises inspirantes, livret d'esposition, ville de Rouen, 2022
  8. Simone R. Étienne, « Les impressionnistes et la Normandie », Études normandes, n°68, 1956, p. 276
  9. Gérald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996, p. 443.
  10. Sophie Bogatay, « Trois nouvelles femmes, artistes inspirantes mais oubliées, remises en lumière à Rouen », sur Paris-Normandie, (consulté le )

Annexes

Bibliographie

Liens externes

  • Ressource relative aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Delarge
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