Lyceum Club Femenino

Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avec Lyceum Club (Barcelone).

Lyceum Club Femenino
Histoire
Fondation
Voir et modifier les données sur Wikidata
Dissolution
, Voir et modifier les données sur Wikidata
Cadre
Type
Forme juridique
Association à but non lucratif
Association de femmesVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège
MadridVoir et modifier les données sur Wikidata
Pays
 EspagneVoir et modifier les données sur Wikidata
Langue de travail
EspagnolVoir et modifier les données sur Wikidata
Organisation
Fondatrice
María de MaeztuVoir et modifier les données sur Wikidata
Présidente
María de MaeztuVoir et modifier les données sur Wikidata
Personnes clés
Zenobia Camprubí
Victoria Kent
Victorina Durán
Clara Campoamor
Elena Fortún
Matilde HuiciVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Le Lyceum Club Femenino est une association de femmes, fondée à Madrid par l'écrivaine noucentiste Maria de Maeztu en 1926 et interdite à l'arrivée au pouvoir de Franco en 1939.

Contexte historique et présentation

L'association est fondée en 1926, suivant le modèle du premier Lyceum créé en 1904 à Londres par l'écrivaine britannique Constance Smedley[1].

L'objectif du Lyceum est la défense des droits des femmes[2]. Lieux d'échanges et de rencontres culturelles, professionnelles et sociales pour les femmes[3], des associations similaires se créent progressivement à Berlin, Paris, Bruxelles, New York, Rome et La Haye, ainsi qu'à Barcelone avec les écrivaines catalanes Aurora Bertrana et Carme Montoriol i Puig[4] qui animent le Lyceum Club de Barcelone à partir de 1931.

Le club, laïc[5] et apolitique[6], est formé de femmes de l'élite socioculturelle madrilène et compte à sa fondation 115 membres[7]. Il organise notamment des événements mettant les femmes à l'honneur, le Salon de dibujantas (en français : Salon des Dessinatrices), en 1931, auquel participent les artistes Alma Tapia[8], Pitti Bartolozzi, Rosario de Velasco et Viera Sparza[9].

Guerre d'Espagne et censure franquiste

Après la guerre d'Espagne et la chute de la République en 1939, le régime franquiste démantèle le Lyceum. La dictature établit à sa place le « Club Medina », organisation phalangiste, conservatrice et réactionnaire[10], régi par la Sección Femenina de la Phalange.

Composition

Autres membres notables

Voir la catégorie : Membre du Lyceum Club Femenino.

Carmen Baroja, Matilde Calvo Rodero, Clara Campoamor, Ernestina de Champourcín, Victorina Durán, Elena Fortún, Matilde Huici, María Lejárraga, María Teresa León, Concha Méndez, Margarita Nelken, Mabel Rick, Rosario Lacy, Carmen Gallardo Martín-Gamero, María Martos Arregui O'Neil, María del Mar Terrones Villanueva, Carmen Monné, María Francisca Clar Margarit, Julia Iruretagoiena, Rosa Spottorno, Pilar de Zubiaurre[11], Dolores Cebrián[12], la pédiatre Nieves González Barrio[13] et la metteure en scène Pura Maortua[14].

Notes et références

  • (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Lyceum Club Femenino » (voir la liste des auteurs).
  1. Iris M. Zavala, Breve historia feminista de la literatura española (en lengua castalana, gallega y vasca) Vol VI, Anthropos, (ISBN 978-8476585771)
  2. (es) Shirley Mangini, « El Lyceum Club de Madrid: un refugio feminista en una capital hostil / The Lyceum Club's Madrid: a feminist refuge in a hostile capital », Asparkía. Investigació feminista, no 17,‎ , p. 125–140 (ISSN 2340-4795, lire en ligne)
  3. (es) « El Lyceum », sur Lyceum Club Femenino,
  4. (es) Meggy Williams et Meggy Williams, « Lyceum club femenino, feminismo del siglo XX en Madrid y Barcelona », sur elestado.net 📢,‎
  5. (es) Ruth Prada, « Ni tontas ni locas: las mujeres del Lyceum Club Femenino - Jot Down Cultural Magazine », (consulté le )
  6. « Lyceum Club Femenino - Contextos - ARTEHISTORIA V2 », sur web.archive.org, (consulté le )
  7. (en) Rocio Gonzalez Naranjo, « « Création et association : le Lyceum Club », Gay-Sylvestre, D. (dr.), Il, Elle : Entre Je(u), Limoges, PULIM, 2015, p. 243-259. », Limoges, PULIM,‎ (lire en ligne)
  8. (es) Castro et Carmen Gaitán Salinas, « Alma Tapia: la línea moderna », Archivo Español de Arte, vol. 90, no 360,‎ , p. 393–410 (ISSN 1988-8511, DOI 10.3989/aearte.2017.26, lire en ligne, consulté le )
  9. « Blanco y Negro (Madrid) - 29/03/1931, p. 96 - ABC.es Hemeroteca », hemeroteca.abc.es (consulté le )
  10. (es) « Las mujeres del Lyceum club femenino »
  11. Europa Press, « Ayuntamiento de Bilbao programa la obra de teatro "Lyceum Club" el 20 de noviembre en la Sociedad Filarmónica », sur www.europapress.es,
  12. Aída Herreros Ara, « Que fluya la información: EL LYCEUM CLUB FEMENINO: UN CLUB DE MUJERES EN ESPAÑA EN 1926 », sur Que fluya la información,
  13. (es) « El Lyceum Club Femenino y su fundadora leonesa », sur La Nueva Crónica: Diario leonés de información general, (consulté le )
  14. (es) « Pura Maortua de Ucelay », sur Universo Lorca

Articles connexes

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • LCCN
    • Espagne
    • WorldCat
  • icône décorative Portail des femmes et du féminisme
  • icône décorative Portail des associations
  • icône décorative Portail de l’Espagne