La Communiste

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La Communiste
russe : Коммунистка

Pays Drapeau de l'URSS Union soviétique
Langue Russe
Périodicité Mensuel
Genre Presse féminine
Féminisme socialiste
Fondateur Alexandra Kollontaï
Inès Armand
Date de fondation 1920
Date du dernier numéro 1930
Ville d’édition Moscou

OCLC 4821795
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La Communiste (russe : Коммунистка, kommounistka /kəmʊˈnʲistkə) est une revue féministe parue en Union soviétique. Elle est fondée par Inès Armand et Alexandra Kollontaï en 1920, et constitue l'organe de presse du Jenotdel[1],[2].

La Communiste est publiée chaque mois[3]. Elle s'adresse aux femmes du prolétariat, ouvrières, paysannes et ménagères[4] et aborde la question de l'émancipation des femmes, non seulement sur le plan théorique, mais également de façon pratique, considérant que la révolution ne suffira pas en elle-même à mettre aux inégalités entre les femmes et les hommes et à l'oppression des premières dans la famille et dans la société[1]. Inès Armand et Alexandra Kollontaï soulignent notamment le faible pourcentage de femmes dans le parti bolchevique, dans la conduite des activités économiques, dans les soviets, dans les unions professionnelles ou au gouvernement, ce qui doit être combattu par des actions spécifiques[1].

Inès Armand, Alexandra Kollontaï, Nadejda Kroupskaïa et d'autres y prennent également position sur des questions comme la sexualité, l'avortement, le mariage et le divorce, les relations entre les sexes, l'amour libre, la moralité, la famille, la maternité ou la libération des femmes de l'esclavage masculin. La revue soutient que la libération des femmes est intimement lié à la construction de la société communiste dans son ensemble[4],[5].

La Communiste arrête de paraître en 1930, alors même que le Jenotdel est dissous par le pouvoir stalinien[5].

Voir aussi

Notes et références

  1. a b et c (en) Elizabeth A. Wood, The baba and the comrade : gender and politics in revolutionary Russia, Bloomington/Indianapolis, Indiana University Press, , 318 p. (ISBN 0-253-33311-3, lire en ligne)
  2. (en) Edith Saurer, Margareth Lanzinger et Elisabeth Frysak, Women's movements : networks and debates in post-communist countries in the 19th and 20th centuries, Cologne, Böhlau Verlag Köln Weimar, , 587 p. (ISBN 978-3-412-32205-2, lire en ligne), p. 579
  3. Barbara Evans Clements, Bolshevik Women, Cambridge University Press, , 338 p. (ISBN 978-0-521-59920-7, lire en ligne), p. 262
  4. a et b Abbott Gleason, Bolshevik Culture : Experiment and Order in the Russian Revolution, Indiana University Press, (ISBN 0-253-20513-1, lire en ligne)
  5. a et b (en) Beatrice Farnsworth, Aleksandra Kollontai : Socialism, Feminism, and the Bolshevik Revolution, Stanford, Calif., Stanford University Press, , 432 p. (ISBN 0-8047-1073-2, lire en ligne)
  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Kommunistka » (voir la liste des auteurs).


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