Jean-Baptiste Cécille
Pour les articles homonymes, voir Amiral Cécille.
Jean-Baptiste Cécille
| Député français | |
|---|---|
| Sénateur du Second Empire | |
| Ambassadeur | |
| Membre du Conseil d'amirauté (d) |
| Comte romain | |
|---|---|
| à partir de |
| Naissance |  Rouen |
|---|---|
| Décès | (à 86 ans) Saint-Malo |
| Sépulture | |
| Nom de naissance | Jean-Baptiste Thomas Médée Cécille |
| Nationalité | française |
| Allégeance | France |
| Activités | Homme politique, diplomate, officier de la Marine française |
| Parti politique | |
|---|---|
| Arme | Marine nationale |
| Grade militaire | Vice-amiral |
| Conflit | |
| Distinction |
Vue de la sépulture.
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Jean-Baptiste Thomas Médée Cécille, né le à Rouen et mort le à Saint-Servan, est un militaire, diplomate et homme politique français.
Biographie
Officier dans la Marine, commandant de la corvette L'Héroïne, il quitta Brest, en [1], pour l'Amérique latine puis l'Afrique australe. Il navigua jusqu'au Cap de Bonne-Espérance[1] pour y représenter la France et assurer la protection des pêcheurs de baleines et apporter aux missions catholiques françaises le soutien officiel du gouvernement. Il reconnait les île-du-Prince-Édouard, l'archipel Crozet et l'île Saint-Paul[2]. Des lieux sur l'Île de la Possession, où il fit escale, furent rebaptisés dans les années 1960 en hommage à Cécille et à son navire : le Cap de l'Héroïne et le Mont Cécille.
Lors de campagnes autour d’Akaroa, il s’empare de plusieurs artéfacts māori qu’il remet à son retour en France au Muséum d'histoire naturelle de Rouen, notamment des éléments de pirogue[3].
En dépit de l'installation britannique à Hong Kong, il ne peut obtenir du pouvoir une implantation à Sulu ou Busilan où il châtie des pirates en 1845.
Il découvrit également en 1846 un archipel japonais auquel il donna son nom, avant qu'il ne soit plus tard rebaptisé îles Ryūkyū.
Grand officier de la Légion d'honneur le , il fut promu aux grades de contre-amiral (), puis vice-amiral () et fut également membre du Conseil d'Amirauté.
Reconverti dans la politique, il fut représentant de la Seine-Inférieure à l'Assemblée constituante de 1848 et à l'assemblée législative. Soutien de Louis-Napoléon Bonaparte, il fut également ambassadeur de France à Londres. Il a été élevé à la distinction de sénateur en 1852.
Il est créé comte romain en 1847 par le pape Pie IX. Il est inhumé au cimetière monumental de Rouen[4].
Distinctions
Postérité
Créé en 2006, le centre de Préparation Militaire Marine (PMM) de Rouen porte le nom du vice-amiral Cécille.
Notes et références
- ↑ a et b La Marine au secours des baleiniers : la campagne de l'Héroïne, capitaine Cécille (1837-1839) par Nicolas Poirier, Chronique d'histoire maritime, 2004, p. 44 et suivantes
- ↑ Jules Rouch, Époque contemporaine, tome IV de Histoire Universelle des Explorations publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p. 24
- ↑ Roger Boulay, « L’initiative du Muséum d’histoire naturelle de Rouen : le contexte local », Journal de la Société des Océanistes, no 134, , p. 25–27 (ISSN 0300-953x, DOI 10.4000/jso.6637, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Jean-Pierre Chaline (dir.), Mémoire d'une ville, le Cimetière monumental de Rouen, Rouen, Société des Amis des monuments rouennais, (ISBN 2-9509804-1-4), p. 87.
Annexes
Liens externes
- « Jean-Baptiste Cécille », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Ressources relatives à la vie publique
: - base Léonore
- Sénat
- Base Sycomore
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