Jean-Baptiste Adanson

Jean-Baptiste Adanson
Fonction
Consul
Biographie
Naissance
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ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
TunisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Drogman, égyptologueVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Michel AdansonVoir et modifier les données sur Wikidata

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Pour les articles homonymes, voir Adanson.

Jean-Baptiste Louis Adanson (Paris, - Tunis, le ) est un drogman et chancelier de France en Orient. Comme plusieurs diplomates occidentaux, il s'est livré à l'observation des civilisations orientales. Ses travaux concernent surtout l'Égypte mais aussi Tunis. Ses dons de calligraphes sont connus aux travers de ses aquarelles et des dessins qu'il a effectués pour illustrer le travail sur la musique turque de son collègue Charles Fonton.

Origines

Originaire d'Écosse, la famille Adanson est attachée à la maison Stuart. Elle vient s'installer en France au XVIIe siècle. Léger Adanson, écuyer à Aix-en-Provence puis à Paris de l'archevêque Charles Gaspard Guillaume de Vintimille du Luc, avait épousé Marthe Buisson. Ils ont eu au moins deux enfants : Michel, botaniste célèbre, et Jean-Baptiste.

Biographie

Jeune de langues au lycée Louis-le-Grand de 1740 à 1750 où il apprend le grec, le latin et le turc[1], puis il se rend à Péra chez les Pères capucins pour y terminer ses études. C'est à cette occasion qu'il se livre au travail d'illustration sur la musique orientale de Charles Fonton : Essay sur la musique orientale comparée à la musique européenne, Constantinople, 1751. Cet ouvrage a été traduit en turc par Cem Behar en 1987.

Il passe ensuite à Alep en 1754, à Salonique en 1758, à Tripoli en 1774. Il est nommé premier drogman et chancelier du consulat de France à Tunis en 1785, premier drogman puis consul d'Égypte à Alexandrie en 1791. En Égypte, il tient des cahiers de voyage, il dessine et il travaille sur les hiéroglyphes, tentant de percer leur mystère[1].

Il épouse à Beyrouth le , mariage réhabilité à Saïda en mars 1768, Marie-Virgille Galanti de Livourne dont il a au moins quatre enfants dont :

Il meurt à Tunis le .

Notes et références

  1. a et b Flavio Borda D'Agua, « Jean-Baptiste Adanson (1732-1804): un égyptologue oublié », sur Bibliothèque de Genève Le Blog, (consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Anne Mézin, Les Consuls de France au siècle des lumières (1715-1792), Imprimerie nationale, 1997, p. 85-87.
  • Marie de Testa et Antoine Gautier[Lequel ?], « Deux grandes dynasties de drogmans, les Fonton et les Testa », dans Drogmans et diplomates européens auprès de la Porte ottomane, éditions ISIS, Istanbul, 2003, p. 150-153.
  • Jen Kimpton, « Jean-Baptiste Adanson: A French Dragoman in Egypt and the Near East », dans Travellers in the Near East, édité par Charles Foster, London, Stacey International, 2004.
  • E. T. Hamy, « Un égyptologue oublié, Jean-Baptiste Adanson (1732-1804) », Académie des inscriptions et belles-lettres, Persée.

Liens externes

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