Ignace Reiss

Ignace Reiss
Biographie
Naissance
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PidvolotchyskVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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LausanneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Nathan Markovic Poreckij
Nationalité
polonaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Partis politiques
Parti communiste de l'Union soviétique
Parti communiste de PologneVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

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Ignace Reiss, né Nathan Markovic Poreckij[1], aussi connu sous les pseudonymes de Ignace Poretsky[2], Ignatz Reiss[3], Ludwig[4], Ludwik[2], Hans Eberhardt[5], Steff Brandt[6], (1899 – 1937) était un espion soviétique d'origine juive, né en 1899 à Pidvolotchysk (Autriche-Hongrie, aujourd'hui en Ukraine) et décédé en 1937 à Lausanne (Suisse). Il opéra dans des pays tiers dont il n'était pas ressortissant dans les années 1920 et les années 1930[7].

Biographie

Le , il est assassiné près de Lausanne par le NKVD quelques semaines après avoir publiquement annoncé sa défection à Joseph Staline[8],[9]. Il était un ami d'enfance de Walter Krivitsky ; son assassinat influença la défection de l'agent Whittaker Chambers quelques mois plus tard.

Les polices suisse et française soupçonnèrent Sergueï Efron, le mari de la poétesse russe Marina Tsvetaïeva en exil en France, et Mark Zborowski, d'être mêlés à cet assassinat.

Bibliographie

  • 1995 : Ignace Reiss, vie et mort d'un révolutionnaire, par Daniel Künzi, 53 minutes, TVSR, TVSI, Planète.

Dans la culture populaire

Liens externes

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    • Dictionnaire historique de la Suisse
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  • Sa lettre de rupture avec Staline : Lettre au Comité Central du Parti Communiste de l'Union Soviétique
  • Un assassinat à Lausanne, article du journal suisse Le Temps (2009)
  • « Ignace Reiss » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.

Notes et références

  1. (en) « Reiss, Ignatius », Project Chronos (consulté le )
  2. a et b (en) Elisabeth K. Poretsky, Our Own People : A Memoir of "Ignace Reiss" and His Friends, Londres, Oxford University Press, (lire en ligne), p. 1–2 (Letter), 7–26 (Childhood), 27–36 (Polish Party), 37–52 (Lwow), 53–71 (Berlin/Vienna), 72-85 (Prague/Amsterdam), 86-129 (Moscow), 103-107 (Richard Sorge), 130-155 (Europe), 156-207 (Moscow), 208-226 (Switzerland), 243-270 (Afterward), 271-274 (Epilogue)
  3. Whittaker Chambers, Witness, New York, Random House, (LCCN 52005149, lire en ligne), p. 36 ("like rabbits from a burrow"), 47, 461
  4. (en) Hede Massing, This Deception, New York, Duell, Sloan and Pearce, (lire en ligne), p. 98 et al.
  5. Walter Krivitsky, In Stalin's Secret Service, New York, Harper & Brothers, (lire en ligne), p. 252
  6. (en) Gary Kern, A Death in Washington : Walter G. Krivitsky and the Stalin Terror, Enigma Books, , 505 p. (ISBN 978-1-929631-25-4), Natan 80, Steff Brandt 122 and 438
  7. (en) William E. Duff, A time for spies : Theodore Stephanovich Mally and the era of the great illegals, Nashville, Vanderbilt University Press, , 249 p., relié (ISBN 978-0-8265-1352-6, lire en ligne), p. 58
  8. (en) Leon; Naomi Allen Trotsky, Writings of Leon Trotsky : 1937-38, Pathfinder Press, , 511 p. (ISBN 978-0-87348-468-8), p. 457
  9. (en) « ICL Decrees: No More "Reiss Factions" », internationalist.org, (consulté le )
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