Henri de Ruolz

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Henri de Ruolz
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
Neuilly-sur-Seine
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Chimiste, compositeurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement
Musique classiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Distinction

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Henri de Ruolz (Henri Catherine Camille comte de Ruolz-Montchal) est un compositeur et chimiste français né à Paris le et mort à Neuilly-sur-Seine le .

Biographie

Henri de Ruolz est le fils de Philippe-Joseph de Ruolz et de Madgeleine-Henriette de Fontenay.

Il est élève de Berton, Lesueur, Paër et Rossini.

Lorsque sa famille perd sa fortune, il est contraint d'abandonner la musique pour se consacrer à la chimie.

Son nom est, en outre, lié à la construction des premiers chemins de fer[1] et il termine sa carrière, en 1878, comme inspecteur général du réseau d'Orléans[2].

Œuvres

Opéras

  • Attendre et courir, 1830
  • Lara, 1835
  • La Vendetta, 1839
  • La jolie fille de Perth
  • Manfred

Autres œuvres

  • Requiem
  • Cantate en l'honneur de Jeanne d'Arc
  • Quatuor à cordes
  • 2 Trios avec piano

Invention

Henri de Ruolz a inventé un procédé de dorure sans recours au mercure, procédé utilisé en joaillerie et pour les arts de la table[3]. Le « ruolz » est utilisé pour la fabrication de couverts.

Notes et références

  1. Avec Ernest de Franqueville et Franc̜ois de Montricher, il traduisit l'ouvrage de Nicholas Wood Traité pratique des chemins de fer (1834 - 2eédition).
  2. Archives nationales, Inspecteurs et commissaires de surveillance administrative des chemins de fer, Dossiers de carrière, page 72 (Inventaire-index établi par Martine Illaire, Paris, 1999).
  3. Voir Jean-Henri-Casimir Fabre, Les inventeurs et leurs inventions : histoire élémentaire des principales découvertes dans l'ordre des sciences physiques, Paris, Delagrave, 1881, , page 338 et suiv.

Voir aussi

Bibliographie

  • Louis de la Roque, Armorial de la noblesse de Languedoc généralité de Montpellier, Tome premier, Montpellier-Paris, 1860, p. 457, Armorial du Languedoc : famille Ruolz.
  • Alexandre Dumas, Un Alchimiste au dix-neuvième siècle, Paris, Paul Dupont et Cie, 1843. Rare et méconnu petit texte de l'auteur des Trois Mousquetaires consacré à Henri de Ruolz.
  • R. de Salberg, « Le comte de Ruolz », La Nouvelle revue, treizième année, tome quatre-vingt quatrième, septembre octobre, Paris 1893, pp. 346-367.

Articles connexes

Liens externes

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  • « L’argent… et l’opéra ! Hommage au comte Henri de Ruolz », Un dossier proposé par Yonel Buldrini - .
  • Un alchimiste au XIXe siècle, résumé de l'œuvre d'Alexandre Dumas, dans laquelle celui-ci évoque la vie de son ami le vicomte Henri de Ruolz.
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