Guy Baucheron de Boissoudy

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Pour les autres membres de la famille, voir Baucheron de Boissoudy.

Guy Baucheron de Boissoudy
Fonctions
Député français

(13 ans, 8 mois et 9 jours)
Élection 21 octobre 1945
Réélection 2 juin 1946
Circonscription Oubangui-Chari
Législature Ire Constituante
IIe Constituante
Groupe politique UDSR
Biographie
Nom de naissance Guy Marie Marc Antoine Baucheron de Boissoudy
Date de naissance
Lieu de naissance Toul
Date de décès (à 64 ans)
Lieu de décès Rueil-Malmaison
Nationalité Française

Guy Baucheron de Boissoudy
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Vue de la sépulture.

Guy Baucheron de Boissoudy est un officier général français, compagnon de la Libération, né le à Toul, en Meurthe-et-Moselle, et mort le à Rueil-Malmaison.

Biographie

Article connexe : Famille Baucheron de Boissoudy.

Guy Baucheron de Boissoudy est le fils du général de la Première Guerre mondiale Antoine Baucheron de Boissoudy[1].

Il s'engage dans l'armée à 18 ans. Après l'école d'infanterie et des chars de Saint-Maixent, il choisit de servir dans l'infanterie coloniale[2]. Il est d'abord affecté en Extrême-Orient de 1933 à 1936 puis au Tchad de 1937 à 1940. L'un des premiers officiers de l'Armée de terre à se rallier à la France libre, il prend une part importante au coup de force de Brazzaville le . Capitaine au premier bataillon de marche, il est blessé à Sindara lors des opérations du Gabon en , et à nouveau devant Kissoué, aux portes de Damas le , cette dernière blessure entraînant l'amputation de sa jambe droite. Promu chef de bataillon, il prend le commandement du premier bataillon de marche le et participe aux opérations de Libye. Promu lieutenant-colonel, il rejoint l'état-major du général de Gaulle à Londres en 1943. Fin 1943, il est désigné pour représenter les combattants de la France libre à l'assemblée consultative d'abord à Alger puis à Paris.

Il assure, à partir de , la liaison entre le général de Gaulle[1], la 1re division française libre et la 2e division blindée. Il est élu député du Tchad aux deux Assemblées constituantes en 1945 et 1946. Colonel en 1946, il est promu général de brigade en 1950 et admis dans la deuxième section (cadres de réserve) l'année suivante. Le , il est élevé à la dignité de grand officier dans l'ordre national de la Légion d'honneur (comme l'ont été ses père et grand-père). Membre du Conseil économique et social de 1964 à 1966, il occupe d'importantes fonctions dans le secteur privé.

Il a été fait « compagnon de la Libération » le . Il a été membre du conseil de l'ordre de la Libération[2]de 1944 jusqu'à sa mort en 1972.

Famille

Alors qu'il est lieutenant au 23e régiment d'infanterie coloniale, il épouse le à La Rochelle Françoise Marchesseau[a] dont il a ensuite deux enfants : Philippe, né à Vinh (Indochine) le , et Monique, née à Sarralbe (Moselle) le , d'où une nombreuse descendance.

Il se remarie le avec Natacha D'Avierino[b].

Guy de Boissoudy est mort le à Rueil-Malmaison dans les Hauts-de-Seine et a été inhumé au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois, qui dispose d’un carré russe.

Distinctions

Notes et références

Notes

  1. Née à La Rochelle le et morte à Issoudun le .
  2. Née à Moscou le et morte à Rueil-Malmaison le .

Références

  1. a et b (fr) « Biographie », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  2. a et b (fr) « Guy Baucheron de Boissoudy, biographie », sur ordredelaliberation.fr (consulté le ).
  3. « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • Jérôme Estrada de Tourniel, Les combattants de l'aube : les Compagnons de la Libération d'origine lorraine, Metz, éditions Serpenoise, , 176 p. (ISBN 978-2-87692-956-2 et 2876929562) — un chapitre lui est consacré.
  • Philippe de Boissoudy, Le camp des Saras : les premiers pas de la France libre en Afrique, Paris, Les Impliqués, , 126 p. (ISBN 978-2-343-10768-4 et 2343107688, lire en ligne) — l'auteur, ancien journaliste-reporter et membre des cabinets du ministre de la Défense et du ministre de la Justice, est le fils du général.

Articles connexes

Liens externes

  • (fr) Site de l'Ordre de la Libération. Une avenue de Porto-Vecchio où il possédait une maison porte son nom.
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