Gontran Gauthier

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Gontran Gauthier
Naissance	30 octobre 1906 La Couronne (Charente)
Décès	1^er novembre 1966 (à 60 ans) Orléans (Loiret)
Origine	France
Allégeance	République française Forces françaises libres
Arme	Marine
Grade	Officier principal des équipages
Années de service	1924 – 1962
Conflits	Seconde Guerre mondiale Guerre d'Indochine
Distinctions	Officier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Médaille militaire Croix de guerre 1939-1945
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Gontran Gauthier, né le 30 octobre 1906 à La Couronne et mort le 1^er novembre 1966 à Orléans, est un militaire français, Compagnon de la Libération. Marin déjà expérimenté au moment où débute la seconde guerre mondiale, il décide de se rallier à la France libre en 1940 et participe à la campagne de Norvège et à la bataille de l'Atlantique. Après la guerre, toujours marin, il participe à la guerre d'Indochine.

Biographie

Jeunesse et engagement

Gontran Gauthier naît le 30 octobre 1906 à La Couronne, en Charente, et vie une partie de son enfance à Orléans où il effectue ses études primaires^[1]. En 1924, il décide de s'engager dans la Marine et devient apprenti-électricien^[2]. En février 1938, il est affecté sur le sous-marin Rubis en tant que maître-électricien^[3].

Seconde Guerre mondiale

Toujours en poste sur le Rubis au moment du déclenchement de la seconde guerre mondiale, il participe aux missions de mouillage de mines le long des côtes de Norvège^[2]. Après l'armistice du 22 juin 1940, sous l'impulsion du commandant du sous-marin Georges Cabanier, Gontran Gauthier et la majeure partie de l'équipage décident de se rallier à la France libre^[3]. Le 31 juillet 1940, il est affecté sur l'aviso Commandant Dominé à bord duquel il participe à l'expédition de Dakar en septembre suivant^[1]. Promu premier-maître en octobre 1940 puis maître-principal le mois suivant, il participe aux à la défense des convois alliés dans le cadre de la bataille de l'Atlantique^[3]. Affecté temporairement à l'état-major des forces navales françaises libres de mai à août 1941, il part ensuite pour la Nouvelle-Calédonie où il sert à l'état-major de la flotte de Nouméa jusqu'en octobre 1942^[3]. Promu officier des équipages de 2^e classe, il est muté dans la flotte de Tahiti où il termine la guerre avec le grade d'officier des équipages de 1^re classe^[2].

Après-Guerre

Restant dans la marine après le conflit, Gontran Gauthier est affecté sur le porte-avion Dixmude de 1948 à 1950^[1]. Il participe ensuite à la guerre d'Indochine jusqu'en 1953^[2]. Il exerce ensuite comme électricien dans des dépôts de la marine à Paris de 1954 à 1957, à Hourtin de 1957 à 1958, à nouveau à Paris de 1958 à 1959 puis à Cherbourg où il termine sa carrière militaire en 1962 avec le grade d'officier principal des équipages^[3].

Gontran Gauthier meurt le 1^er novembre 1966 à Orléans où il est inhumé au grand cimetière^[1].

Décorations

Officier de la Légion d'honneur			Compagnon de la Libération Par décret du 1^er février 1941			Médaille militaire
Croix de guerre 1939-1945			Distinguished Service Medal (Royaume-Uni)			Médaille commémorative de la défense 1940-1945 (Norvège)

Références

↑ ^{a b c et d} « Biographie - Ordre National de la Libération »
↑ ^{a b c et d} Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, 2010 (ISBN 2-356-39033-2)
↑ ^{a b c d et e} Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, 2000 (ISBN 2-262-01606-2)

Voir aussi

Bibliographie

Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, 2000, 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, 2010, 1230 p. (ISBN 2-356-39033-2).
François Marcot, Dictionnaire historique de la résistance, Robert Laffont, 2006 (ISBN 2-221-09997-4).
Jean-Louis Maurette, L'épopée des sous-marins Narval et Rubis : Une histoire héroïque de la France Libre, Éditions du Grand Blockhaus, 2014 (ISBN 978-2-918505-04-4).
Georges Cabanier, Croisières périlleuses, Éditions Presses de la Cité, 1969.

Liens externes

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