Gérard Bordes

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Gérard Bordes
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Fonctions
directeur du journal La Nation européenne (1966-)
Biographie
Naissance

Blois, Drapeau de la France France
Décès
(à 45 ans)
Saint-Cloud, France
Nationalité
Français
Formation
Activité
JournalisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Famille BordesVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Alexandre Bordes (grand-père)
Antoine-Dominique Bordes (arrière-grand-père)
Antonin Bordes (grand-oncle)
Adolphe Bordes (grand-oncle)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique

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Gérard Bordes, né le à Blois et mort le à Saint-Cloud[1], est un théoricien politique et journaliste français. Dans les années 1960, il crée et dirige le journal du mouvement transnational Jeune Europe[2]. Il est jusqu'en 1981 directeur aux éditions Atlas.

Biographie

Gérard Bordes naît le 27 juin 1936 à Blois. Son père, Alexandre-Fernand Bordes est administrateur de sociétés, et son grand-père Alexandre Bordes est un armateur connu.

Proche de l'OAS durant la guerre d'Algérie, il rejoint le mouvement d'extrême-droite Jeunes de l'Esprit public, caractérisé par son anti-gaullisme et un certain nationalisme pan-européen. Il popularise dans le milieu étudiant les idées de l'écrivain Jean Mabire.

En novembre 1963, il est nommé par Jean Thiriart directeur du journal Europe combattante, organe du parti Jeune Europe[3]. Il signe en octobre 1965 un « appel aux Européens » à lutter contre l'impérialisme américain[4]. Il représente alors le parti en France.

D'août à septembre 1968, il accompagne Jean Thiriart au Moyen-Orient : il y tente de créer un mouvement anti-sioniste réunissant Tiers-monde et Europe. Les négociations personnelles de Gérard Bordes avec le gouvernement algérien à l'automne 1967 ont échoué[5] : seuls l'Irak, l'Égypte et la Jordanie accueillent les représentants de Jeune Europe. Cependant, aucune application concrète n'ayant été décidée, la portée du mouvement diminue peu à peu jusqu'à sa dissolution en 1969.

Parallèlement à son activité politique, il occupe le poste de directeur aux éditions Atlas. Il mène ainsi la publication de la grande encyclopédie pratique des sciences et techniques[6],[7].

Gérard Bordes meurt à Saint-Cloud le 3 septembre 1981.

Notes et références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Claude Moniquet, La guerre sans visage: de Waddi Haddad à Oussama Ben Laden : les réseaux de la peur, 1970-2002, M. Lafon, (ISBN 978-2-84098-775-8, lire en ligne)
  3. (de) Jean Thiriart, Das vierte Reich: Europa, Selbstverl., (lire en ligne)
  4. Centre de recherche et d'information socio-politiques, Courrier hebdomadaire, C.R.I.S.P., (lire en ligne)
  5. (en) Anton Shekhovtsov, Russia and the Western Far Right: Tango Noir, Routledge, (ISBN 978-1-317-19995-3, lire en ligne)
  6. Bibliothèque nationale de France, Gérard Bordes (lire en ligne)
  7. « Gérard Bordes (auteur) », sur Babelio

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Yannick Sauveur, Jean Thiriart et le national-communautarisme européen, Charleroi, éditions Machiavel, , 2e éd.
  • Édouard Rix, « La Nation européenne, un journal vraiment révolutionnaire », Réfléchir et Agir, no 45,‎
  • Jean-Yves Camus et René Monzat, Les droites nationales et radicales en France, Lyon, B'Nai B'Rith de France,

Liens externes

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