François d'Humières

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Pour les autres membres de la famille, voir Famille d'Humières (Rouergue).

François d'Humières
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Biographie
Naissance
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BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 22 ans)
Haut-RhinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions

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François d'Humières, né le 11 avril 1922 et mort le 31 janvier 1945, est un résistant et combattant français lors de la Seconde Guerre mondiale, mort pour la France le , à Durrenentzen, dans le Haut-Rhin. Il a été fait Compagnon de la Libération à titre posthume par décret du .

Biographie

Jeunesse et études

François d'Humières naît le à Berlin, où son père est membre de la Commission des réparations. Il est le fils d'André d'Humières (1887-1975), capitaine de l'armée de l'air, ancien pilote de chasse pendant la Première Guerre mondiale, chevalier de la Légion d'honneur, et de Georgette de Ravinel, (1890-1961). Il a six frères et sœurs. La famille d'Humières est une famille subsistante de la noblesse française, originaire du Rouergue.

En 1942, à l'âge de 20 ans, François d'Humières est inscrit à l'École libre des sciences politiques[1].

Parcours dans la Résistance

Avec quelques camarades étudiants, il prend part à la Résistance, sous le pseudonyme de Frédéric[2].

Très actif, il participe à la création de la cellule OCMJ (Organisation civile et militaire Jeune), du réseau OCM, composée principalement d'étudiants, spécialisée dans plusieurs domaines. D'abord celui de la formation des combattants de l'ombre, par des cours de sabotage et l'entrainement au tir. Puis, dans la lutte contre le Service du travail obligatoire (STO), en organisant le passage des réfractaires au maquis ou en Espagne.

En juin 1944, François d'Humières est nommé chef du 4e Bureau de l'OCMJ.

Le , il prend part aux combats de la libération de Paris. Au quartier Saint-Michel, il attaque une voiture militaire allemande au fusil-mitrailleur et met deux officiers allemands définitivement hors de combat.

À l'automne 1944, il se porte volontaire comme sous-lieutenant, pour participer à la guerre de libération de la France dans les Commandos de France de la 1re division française libre.

Le , il meurt au combat à la tête de son unité à Durrenentzen, dans le Haut-Rhin[3].

Décorations

Hommages

La commune de Durrenentzen a donné le nom de François d'Humières à l'une de ses rues et a rendu hommage aux soldats du bataillon de choc morts au combat du , lors de la cérémonie du 70e anniversaire organisée le .

La commune de Neuilly-sur-Seine (où il habitait avec sa famille pendant la Seconde Guerre mondiale) lui a rendu hommage en lui donnant le nom d'un square dans l'île de la Jatte.

Bibliographie

  • Arthur Calmette, Organisation civile et militaire , Histoire d'un mouvement de Résistance de 1940 à 1946, Presses universitaires de France, 1961.
  • Les Compagnons de la Libération inhumés à Paris : François d’Humières (1922-1945).

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • BnF (données)
  • François d'Humières sur le site www.ordredelaliberation.fr.

Notes et références

  1. Pierre Rain, L'École Libre Des Sciences Politiques, Fondation nationale des sciences politiques, (ISBN 978-2-7246-0033-9, lire en ligne)
  2. L’Avenir (journal clandestin de la Résistance) autour des étudiants Charles Verny et François d’Humières notamment
  3. François d'Humières
  4. « François HUMIÈRES (d') », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
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