Fernand Wibaux

Cet article est une ébauche concernant un homme politique français et les relations internationales.

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Fernand Wibaux
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Fonctions
Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie
-
Ambassadeur de France au Liban
-
Paul-Marc Henry (d)
Christian Graeff
Ambassadeur de France au Sénégal
-
Ambassadeur de France au Tchad
-
Ambassadeur de France au Mali
-
Pierre Pelen (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 92 ans)
Brunoy (Essonne)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Fernand Marcel René WibauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Diplomate, haut fonctionnaire, résistantVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Autres informations
Distinctions
Grand officier de la Légion d'honneur‎
Commandeur de l'ordre national du Mérite
Croix de guerre 1939-1945Voir et modifier les données sur Wikidata

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Fernand Wibaux, (né le à Paris - mort le à Brunoy), est un haut fonctionnaire français, acteur important des relations entre la France et l'Afrique francophone des indépendances au milieu des années 1980[1].

Biographie

Fernand Marcel René Wibaux est le fils de René Wibaux, médecin et résistant français, et de Marcelle Aline Charlotte Caudrelier.

Résistant, dans le réseau Centurie et le réseau Saint-Jacques, pendant la Seconde Guerre mondiale, à l'âge de 19 ans, dès fin 1940[2].

Docteur en droit, Fernand Wibaux entre à la Libération au ministère de l’Intérieur. Chef de cabinet de Gaston Defferre, alors ministre de l'Outre Mer, c'est lui qui rédige la loi-cadre de qui prépare les indépendances.

Directeur général de l’Office du Niger de 1956 a 1960 puis consul général de France à Bamako, il est nommé ambassadeur au Mali de novembre 1960[3] à 1964. Il prend en charge la direction de l'Office Central d'Accueil Universitaire de 64 à 68, puis est nommé ambassadeur à Fort-Lamy (N’Djaména, Tchad) de 1968 à 1974. Il se voit ensuite confier la direction des affaires culturelles et sociales au ministère de la Coopération de 1974 à 1976, avant d’être nommé directeur de cabinet du ministre de la Coopération Jean de Lipkowski (janvier-).

Il a également été ambassadeur à Dakar de 1977 à 1983 et, enfin, à Beyrouth de 1983 à 1985[4], ainsi que Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie du au , au plus fort des « Événements » qui voient s'opposer violemment partisans et opposants à l'indépendance de cet archipel.

Franc-maçon, il est membre du Grand Orient de France[5].

Distinctions

Fernand Wibaux est grand officier de l'ordre national de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre national du Mérite et décoré de la croix de guerre 1939-1945[6].

Notes et références

  1. « Décès du diplomate Fernand Wibaux, un des piliers de la Françafrique », jeuneafrique.com, le 21 décembre 2013.
  2. « Seconde Guerre mondiale, Fernand Marcel René WIBAUX », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  3. « M. WIBAUX NOMMÉ CHARGÉ D'AFFAIRES A BAMAKO », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Stéphane Malsagne, "Sous l'oeil de la diplomatie française - Le Liban de 1946 à 1990", édition Geuthner, 2017.
  5. Claude Wauthier, "Africa’s Freemasons. A strange inheritance", Le monde diplomatique, Septembre 1997
  6. « Avis de décès de Fernand Wibaux », sur dansnoscoeurs.fr, (consulté le ).

Liens externes

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