Cheval au Liban

Cheval au Liban
Image illustrative de l’article Cheval au Liban
Jeune garçon et sa mule à Khalouat (en), en 2008.

Espèce Cheval
Races élevées Arabe
Objectifs d'élevage Course de chevaux
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Le cheval au Liban, essentiellement représenté par la race Arabe, a vu son élevage réorganisé à partir de 1925. L'élevage libanais s'est surtout organisé autour de trois grands haras arabes : celui du marquis Moussa de Freige, celui de M. Henry Pharaon, et celui de l'émir Mansour ben Seoud.

Histoire

Fibule en forme d'hippocampe, trouvée à Tyr et liée à la divinité phénicienne Melkart, vers les IVe – Ier siècles av. J.-C., conservée au musée du Louvre.

Des restes d'équidés préhistoriques de type Hipparion ont été retrouvés dans la vallée de la Bekaa[1].

Le Liban entretien une vieille tradition d'élevage équin[2]. En 1819, le vicomte de Portes y acquiert, ainsi qu'en Syrie, une trentaine d'étalons arabes pour les Haras impériaux français[3]. L'Américain Homer Davenport profite de ses relations avec le président Theodore Roosevelt pour faire financer son voyage d'achat, en 1906, sur un territoire contrôlé par l'Empire ottoman, ramenant lui aussi 27 chevaux reproducteurs arabes depuis la Syrie et le Liban[2].

L'hippodrome de Beyrouth est créé en 1916, dans l'objectif d'encourager l'élevage de la race Arabe[4]. Le cheptel libanais s'est constitué à partir de l'Arabe syrien[4].

Le Liban organise son élevage vers 1925, dans la plaine de la Bekaa, à partir d'étalons des Anazé, surtout à destination des courses[5]. De 1968 à 1975, l'hippodrome de Beyrouth est le seul à accepter les paris dans tout le monde arabe[4].

Le haras de Beyrouth tombe en désuétude après les années 1970[6].

Élevage

Timbre libanais représentant des chevaux.

D'après l'agronome français Philippe Barbié de Préaudeau (1987), l'élevage libanais s'est surtout organisé autour de trois grands haras arabes : celui du marquis Moussa de Freige, celui de M. Henry Pharaon, et celui de l'émir Mansour ben Seoud[7].

Races élevées

Le Liban est membre de la World Arabian Horse Organization (WAHO), et tient un stud-book pour la race Arabe, comptant 362 chevaux de pure race en 2017[8]. Ces animaux font l'objet de tests d'ADN, de tests de filiation, et sont pucés[8].

La base de données DAD-IS ne recense aucune race spécifique propre au Liban[9].

Maladies et parasitage

Le Liban est l'un des foyers épidémiques de la peste équine, arrivée depuis l'Afrique subsaharienne avec les cavaliers nomades dans les années 1960[10],[11].

Notes et références

  1. (en) Mirko Malez et Ann Forsten, « Hipparion from the Bekaa Valley of Lebanon », Geobios, vol. 22, no 5,‎ , p. 665–670 (ISSN 0016-6995, DOI 10.1016/S0016-6995(89)80119-6, lire en ligne, consulté le )
  2. a et b Barbié de Préaudeau 2002, p. 198.
  3. Louis Damoiseau, Voyage en Syrie et dans le désert par feu Louis Damoiseau, attaché à la mission de M. de Portes, pour l’achat d’étalons arabes, Paris, Hippolyte Souverain, (lire en ligne).
  4. a b et c Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, Liban 2020, Petit Futé, 384 p. (ISBN 2305022204 et 9782305022208), "Hippodrome de Beyrouth".
  5. Barbié de Préaudeau 2002, p. 186.
  6. Jacques Sevestre et Nicole Agathe Rosier, Le Cheval, Larousse, , 382 p. (ISBN 9782035171184), p. 119-120.
  7. Barbié de Préaudeau 2002, p. 187.
  8. a et b (en) « Lebanon », sur waho.org, World Arabian Horse Organization (consulté le ).
  9. (en) « Browse by species and country : Lebanon, Horse »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur fao.org, DAD-IS (consulté le ).
  10. (en) P. S. Mellor, « African horse sickness: transmission and epidemiology », Veterinary Research, vol. 24, no 2,‎ , p. 199–212 (ISSN 0928-4249, PMID 8102076, lire en ligne, consulté le ).
  11. (en) N. James MacLachlan et Alan J. Guthrie, « Re-emergence of bluetongue, African horse sickness, and other Orbivirus diseases », Veterinary Research, vol. 41, no 6,‎ , p. 35 (ISSN 0928-4249 et 1297-9716, DOI 10.1051/vetres/2010007, lire en ligne, consulté le )

Annexe

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Article connexe

Bibliographie

  • [Abouzeid 1951] Elias Abouzeid, L'élevage du cheval au Liban, R. Foulon, , 50 p.
  • [Barbié de Préaudeau 2002] Philippe Barbié de Préaudeau, Le Cheval arabe, Les éditions du Jaguar, , 2e éd. (1re éd. 1987), 224 p. (ISBN 2-86950-358-X)Voir et modifier les données sur Wikidata
  • [Porter et al. 2016] (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J. G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107 p. (ISBN 1-84593-466-0, OCLC 948839453)Voir et modifier les données sur Wikidata
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