Antonio Schinella Conti



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Antonio Schinella Conti
Biographie
Naissance
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PadoueVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
PadoueVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Physicien, mathématicien, traducteur, philosophe, historien, poèteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
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Antonio Schinella Conti (né le à Padoue et mort le (à 72 ans) dans la même ville), connu sous le nom d'abbé Conti, était un physicien, mathématicien, historien et philosophe italien des Lumières de la première moitié du XVIIIe siècle.

Biographie

Antonio Schinella Conti est célèbre pour avoir été en Angleterre, en 1715, un intermédiaire de correspondances entre Newton et Leibniz dans le procès que ce dernier fit intenter à l'Académie de Londres au sujet de sa “priorité” dans l'invention du calcul infinitésimal[1].

Une fois revenu en Italie, il mena une vie tranquille entre Padoue et Venise. Il mourut en 1749.

D'après les renseignements que l'on a de ses deux séjours en France, il était mondain et passionné de poésie. On sait aussi qu'il a écrit une dissertation sur la Querelle d'Homère qui s'intitule Lettre à Scipione Maffei[2].

De lui, il existe une statue à Padoue, œuvre du sculpteur padouan Felice Chiereghin, qui fut érigée en 1781 par Carolina de Conti. C'est lui qui aurait servi de modèle à Voltaire pour le personnage de Pococurante dans Candide[3]. Antonio Schinella Conti devint membre de la Royal Society le .

Bibliographie

Antonio Conti, Lettere da Venezia a Madame la comtesse de Caylus 1727-1729, Con l’aggiunta di un Discorso sullo Stato della Francia, par Sylvie Mamy, coll. Linea Veneta, no 17 (Venise, Fondation G. Cini), Florence, L. S. Oslchki, 2003.

Notes et références

  1. Maximilien Marie, Histoire des sciences mathématiques et physiques, t. V, p. 184 et suivantes (en ligne).
  2. Voir cf. La Querelle des Anciens et des Modernes XVIIe – XVIIIe siècles, Précédé de l'essai de Marc Fumaroli, « Les abeilles et les araignées », suivi d'une postface de Jean-Robert Armogathe, éd. établie et annotée par Annie-Marie Lecoq, Gallimard, 2001.
  3. * (en) Webster Tarpley, « How the dead souls of Venice destroyed science », Speech to Schiller Institute Conference, 4 septembre, 1995. Paru dans The American Almanac, janvier 1996.

Liens externes

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