Abwehr en France

Pendant l'entre-deux-guerres, l'Abwehr possède deux grandes stations qui se partagent le territoire français, l'Ast Münster pour la partie nord-ouest et l'Ast Stuttgart pour la partie sud-est.

Trois autres unités spécialisées s'occupent des domaines suivants :

  • renseignement naval et de l'outre-mer (Ast de Hambourg),
  • renseignement aéronautique (Ast de Berlin),
  • renseignement politique, économique et contre-espionnage (Ast de Wiesbaden).

Après l'armistice, des stations apparaissent sur le littoral, de Calais à Bordeaux, destinées à préparer l'invasion de l’Angleterre et dirigées par l’Ast de Hambourg[1].

Puis en zone occupée, l'Abwehr installe une antenne par Bezirk à Paris, Dijon, Angers et Bordeaux. Après l'invasion de la zone libre française, des antennes sont créées à Marseille, Lyon et Toulouse[2].

De à , c'est Friedrich Rudolf qui est le chef de l'Abwehr en France. Il a pour adjoints, le colonel Arnold Garthe et le colonel Oscar Reile. Le siège est l'Hôtel Lutetia à Paris.

Bibliographie

  • Jean-Marc Berlière, « Abwehr », dans Polices des temps noirs : France, 1939-1945, Paris, Perrin, , 1357 p. (ISBN 978-2-262-03561-7, DOI 10.3917/perri.berli.2018.01.0041 Inscription nécessaire), p. 41-49.
  • Gérard Chauvy, L'Abwehr, Perrin, 2023, 368 p. (ISBN 978-2-262-07665-8).
  • Oscar Reile, L'Abwehr : Le contre espionnage allemand en France de 1935 à 1945, France-Empire, .
  • Louis Rivet, « Abwehr et Gestapo en France », Revue d'histoire de la deuxième Guerre mondiale, no 1,‎ , p. 28-50.

Notes et références

  1. Service historique de la défense, Département des archives définitives, Division défense, GR28 P7 Section spéciale Allemagne.
  2. Maurice Lombard, L'Abwehr à Dijon (1940-1944).


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